D'après plusieurs sources journalistiques, la réforme de la Protection Sociale Complémentaire (PSC), initialement prévue pour 2024, est retardée et devrait être mise en œuvre en 2025.
Ce retard touche différemment les différents ministères, comme le montrent les exemples suivants :
Ministère de la Fonction publique :
- Selon l'Argus de l'assurance : La MFP (Mutualité Fonction Publique) s'inquiète du retard pris concernant la prévoyance, un des volets de la réforme. Les prestations et la participation obligatoire ne sont toujours pas définies.
- Selon Acteurs Publics : Le retard met en péril la mise en place d'une couverture santé obligatoire pour tous les fonctionnaires d'ici le 1er janvier 2024.
Ministère de l'Éducation nationale :
- Selon le SNES-FSU : Le syndicat s'inquiète du manque d'information et de concertation autour de la réforme. Il craint que les choix par défaut ne soient pas les plus avantageux pour les agents.
Ministère de la Défense :
- Selon FO Défense : Le syndicat dénonce un cafouillis et demande des éclaircissements sur le calendrier et les garanties offertes aux agents.
l'ensemble des parties prenantes explique le retard avec les raisons suivantes :
1. Complexité de la réforme : La PSC est un système complexe qui concerne des millions d'agents et de multiples régimes.
2. Manque de concertation : Les organisations syndicales dénoncent un manque de concertation en amont de la réforme.
3. Difficultés techniques : La mise en place de la réforme nécessite des développements informatiques importants.
3. Impact budgétaire: L'évaluation de l'impact budgétaire de la réforme est en cours et n'a pas encore abouti.
Malgré ce retard, le gouvernement maintient son engagement de mettre en œuvre la réforme de la PSC. Il a toutefois reconnu la nécessité de poursuivre les concertations et de mieux communiquer sur les avancées du projet.
Le report de la réforme de la PSC est une source de frustration pour certains acteurs, mais il offre également aux mutuelles un délai supplémentaire pour se préparer et se positionner sur ce marché en pleine mutation.
Pour obtenir des informations officielles, nous vous conseillons de consulter les sites web des ministères concernés.